Le portable, dangereux pour les ados ?

En l’espace de quelques années, les nouvelles technologies ont inondé nos vies, mais également celles de nos enfants. Selon une étude TNS, 70 % des ados de plus de 12 ans ont un téléphone portable. Ce chiffre grimpe à 95 % pour les 15-17 ans. Mais l’usage d’un mobile dès le plus jeune âge est-il dangereux pour la santé ? Adozoom fait le point…

Le portable, pas avant 12 ans !

Même si les études sont contradictoires concernant la dangerosité des téléphones portables, en tant que parents, il est préférable d’adopter le principe de précaution pour nos ados en évitant une utilisation trop précoce. En effet, le ministère de la Santé recommande de ne pas équiper les enfants avant l’âge de 12 ans.

Limiter les « mauvaises ondes »

Les effets sur la santé des ondes électromagnétiques émises par les téléphones portables n’étant pas clairement définis, il convient d’acheter un téléphone qui présente un indice DAS (débit d’absorption spécifique) le plus bas possible, de préférence inférieur à 0,7 W/kg. En France, il ne peut dépasser 2 W/kg au niveau du corps et de l’oreille. Dès les premières utilisations, habituez votre ado à limiter ses appels, mais surtout à appeler lorsque le réseau est optimal. Autre attitude à corriger : téléphoner en marchant, en voiture ou dans les transports en commun. Et pour cause, pour maintenir le réseau, le téléphone fonctionne à pleine puissance lorsqu’on se déplace. D’ailleurs, les ondes électromagnétiques émises par l’appareil sont deux fois plus élevées lorsque l’on téléphone à l’intérieur d’un habitacle en métal. C’est ce qu’on appelle l’effet « cage de Faraday ». Enfin, il est préférable d’utiliser une oreillette sans fil pour éloigner le téléphone des oreilles et du cerveau.

Le portable, jamais sous l’oreiller !

Pour beaucoup, le téléphone portable fait office de réveil. Mais poser son mobile en veille sur la table de chevet ou dans son lit la nuit par peur de rater un appel est une mauvaise idée. En effet, les spécialistes recommandent de les tenir à distance de la poitrine, des parties génitales, et de la tête.

Internet en libre accès ?

Avec leurs téléphones portables, les ados naviguent sur le Web et chattent sur les réseaux sociaux comme bon leur semble. Difficile donc pour les parents de contrôler l’usage de leur enfant, qui peut être confronté aux dérives d’Internet comme les sites de charme ou pornos. Cependant, sachez qu’il existe, comme pour les ordinateurs, des contrôles de filtre parental. Renseignez-vous auprès de votre opérateur.

Ados accros au portable

Entre les communications, l’envoi de textos, la musique écoutée, la prise de photos, de vidéos ou encore les jeux à télécharger, les ados passent leur temps sur leur portable. Selon une étude TNS réalisée pour l’association e-Enfance, 70 % des ados envoient au moins un SMS par jour et 40 % téléphonent quotidiennement. Avec le portable, le principal risque est donc la dépendance. Autres dérives : certains ados utilisent leur mobile pour tricher lors d’examens ou pour filmer des scènes de violence qui sont ensuite publiées sur Internet. Les parents doivent garder un œil sur cette utilisation parfois excessive voire dangereuse.

Zoom sur la nomophobie

La nomophobie est une nouvelle maladie qui se traduit par la peur de ne pas avoir son portable près de soi et l’angoisse d’être injoignable. Selon une étude réalisée au Royaume-Uni, parue en février 2012, 66 % des Britanniques en seraient atteints. Et les jeunes de 18 à 24 ans seraient les plus sérieusement touchés (77 %). Crises de panique, nausées, rythme cardiaque accéléré… les symptômes sont multiples. Pour les spécialistes, la prise de conscience de la dépendance est déjà un pas vers la guérison. La pratique de techniques de relaxation (respiration profonde, yoga) et un suivi psychologique peuvent être également nécessaires. Gardez donc l’œil sur l’usage de votre ado.

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