Les scientifiques alertent sur les dangers du binge drinking

La revue Neuropharmacology publie une étude alarmante de Michaël Naassila (INSERM, Université Picardie Jules Verne) qui dévoile les effets dévastateurs sur le long terme du binge drinking. En français, ce qu’on appelle une défonce rapide et répétée est devenu une pratique coutumière chez les étudiants lors des soirées et chez les adolescents en général pour « s’éclater ». Outre les dangers d’un coma éthylique et de lésions neurologiques irrécupérables, le binge drinking est particulièrement dangereux chez les ados : il modifie la région du noyau accumbens, celle qui est responsable des addictions. Il inscrit dans le long terme la dépendance à l’alcool puisque le cerveau est marqué à vie. Il existe cependant des thérapies comportementales efficaces pour créer des paravents à cette addiction, ainsi que des molécules inhibitrices qui peuvent être utilisées le temps d’un sevrage. Dans tous les cas, si votre ado présente des troubles d’alcoolisme ponctuel, n’hésitez pas à en parler avec lui et à le diriger vers un service d’addictologie.

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